– Un quinqua à l’itinéraire qui se délite en glissade vers la gnôle et la geôle, s’embringue dans un « coup super » (évidemment), où des branques candidats braqueurs se font passer pour des crépisseurs. Pas étonnant qu’il y ait des grains de sable... Patrick Pécherot, surtout dans la première moitié du roman, met ses mots en relief. Ça fuse, pour le braquage il déroule le grand braquet, peaufine paysage et personnages, insère son histoire dans l’Histoire en rappelant un épisode oublié des années Trente. Un temps où, déjà, on rejetait l’étranger (en l’occurrence polonais), qu’on avait pourtant fait venir.
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