Patrick Pécherot se souvient des coins de rue aujourd’hui disparus, de la tripière ou du pharmacien qui vendait ses pastilles Pulmoll. La rue existe par ceux qui la vivent, rappelle très justement l’écrivain, en nous proposant un plaisant voyage, le temps d’un sandwich au comptoir d’un café de la rue Monge ou d’une cigarette grillée au carrefour République.
A l’ombre de Carco, Bruant, Céline ou Arletty, ce « petit éloge » réunit toutes les couleurs de la ville, irrésistiblement nostalgique, divinement romanesque.
© Christine Ferniot, Télérama