Au début des années 1960, aux coins des rues de Puteaux, on trouve un crémier, une remailleuse de bas, un marchand de couleurs. Les cinémas s’appellent le Rex ou le Central. Les poulbots jouent parfois à la mort, à plat ventre dans les virages... Aujourd’hui, ils dansent le hip-hop, passage des Reflets à Courbevoie. Dans un texte poétique au charme entêtant, le polardeux Patrick Pécherot ressuscite les faubourgs de son enfance. On y croise les fantômes de Jean Meckert, d’Arletty ou de Céline. Un bijou.
© Claire Julliard, Le Nouvel Observateur