21 novembre

Anna Lea Merritt

1844-1930

« Je n’ai pas adopté le style impressionniste qui semble représenter les choses comme vues d’un moto-car à vive allure. J’ai été obligée de rester assise dehors des heures dans le vent froid, et plus tard sous la chaleur du soleil, regardant avec attention les fleurs et les feuillages [...] l’art s’est exercé en plantant ; peindre fut du labeur et de l’émotion. »
Anna Lea Merritt

Fille d’un industriel américain, Anna Lea prend des cours particuliers de peinture en Allemagne, en Italie puis en France. C’est avec parcimonie qu’elle gère son budget afin de payer des cours d’anatomie dans un collège médical pour femmes. N’ayant jamais eu à suivre les préceptes d’un maître ou d’une école, Merritt se distingue par son indépendance. Elle épouse le peintre et critique Henry Merritt qui meurt trois mois après : elle lui rend hommage en écrivant et illustrant sa biographie.
Cette artiste brosse le portrait de quelques célébrités, peint des sujets historiques et littéraires. Elle fréquente les plus grands peintres anglais : Millais, Hunter, Whistler... . Des expositions se tiennent dans les grandes villes américaines (Chicago, New York) et fréquemment en Angleterre qui la considère comme une peintre britannique. Merritt répond à plusieurs commandes de panneaux muraux : des murs de l’immeuble des Femmes à Chicago et des fresques religieuses sur les parois de l’église Saint Martin à Chelworth. Elle écrit également des articles et son autobiographie.

Mrs I. Holman Hunt, sans date (photo BBC Your Paintings)


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