Une plaie ouverte

- 2015 -

1870, la défaite de Sedan scelle la guerre franco-prussienne. Dans Paris assiégée, l’heure de la Commune va sonner. Une bande d’amis vit la fièvre de l’insurrection. Ils se nomment Vallès, Verlaine, Courbet, Gill, Marceau, Manon, Dana… Mais le temps des cerises s’achève dans le sang. Les amis sont dispersés, arrêtés ou recherchés.
Dana, en fuite, est condamné à mort, accusé d’avoir participé au massacre des otages de la rue Haxo. Qui était-il ? Communard authentique ? Personnage trouble ? L’homme aux gestes de fumée a laissé derrière lui un halo de mystère. Son souvenir hante Marceau jusqu’à l’obsession. Trente ans plus tard, il croit le reconnaître parmi les figurants du premier western de l’histoire du cinématographe, et n’aura de cesse de retrouver sa trace. Elle croise celles des chercheurs d’absolu, exilés de la vieille Europe, qui parcourent les États-Unis…

Une plaie ouverte a obtenu le Prix Transfuge du meilleur polar 2015

Séquence 1

" Ce matin, c’est le craquement de la glace sur le lac qui l’a tiré du lit. Il l’attendait. Depuis des jours, il l’attendait. Il y avait eu le daim, en lisière de forêt, immobile dans la buée de son haleine. Il y avait eu les bernaches, leur grand V dans le ciel comme un retour de cœurs battants. Il y avait eu la stalactite, fondue à la gouttière. Le dégel du lac était logique. Inéluctable. Il l’a écouté craquer comme on s’étire après un long sommeil, le bois de la cabane en écho. Le temps est venu, il a pensé, ou quelque chose d’approchant. S’il devait le formuler à présent, c’est ce qu’il dirait. Le temps est venu…"



Prix Transfuge du meilleur polar 2015.

Prix Transfuge du meilleur polar 2015.

"Une mélancolie pétrie d’élégance." Yann Plougastel, Le Monde
"Incantatoire, savant, sublime." Elise Lépine, Transfuge
"Une réussite totale et parfois déroutante. A découvrir absolument." Jérôme Carron Point de vue
"Une mélancolie douce comme une chanson." Christine Ferniot, Télérama.fr
" Une écriture où la poésie des rues et la verve populaire sont comme chez elles." Alain Joubert La Quinzaine littéraire
"Une plume remarquable." Matthieu Livoreil, L’Union
"Patrick Pécherot au zénith de son talent." Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise
"Un étonnant roman, un livre hautement ciselé et peuplé de fantômes." Alexandre Fillon Livres Hebdo
"L’éclat noir d’un Modiano.." Lionnel Germain Sud Ouest
"La mélancolie du temps qui passe et des rendez-vous ratés de I’Histoire." Jérôme Leroy Liberté
"Depuis Hervé Le Corre, rien n’avait été aussi superbement écrit dans la fiction de genre hexagonale." Alain Leauthier Marianne